La plus belle...
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- Créé le lundi 1 mars 2004 08:16
- Écrit par Vincent Toumazou
Tout ce que j'aime dans et autour de la course se catalyse chaque année, le dernier samedi de septembre, "jour de Millau". Les années où je n'y suis pas, j'y pense depuis l'heure du départ durant 24 heures délai maximum autorisé, m'imaginant les coureurs dans ces lieux que j'aime. Je vois alors le serpentin multicolore de chaque côté du Tarn sur la première boucle. Je ressens un petit pincement au moment où j'aurais pu aborder la deuxième boucle. Aller me retrouver face à moi-même dans Tiergues, sur les lieux même où j'ai constaté en 2003 ma faiblesse. Et puis cette joie à l'arrivée, ce sentiment de plénitude, de fierté aussi. Cette certitude que je suis bien vivant par delà ce parcours si difficile.
Et tous ces bénévoles. Leur dévouement, leurs sourires. Et parfois ces spectateurs qui scrutent votre passage sur le parcours, cherchent votre prénom sur la liste des partants et vous encouragent avec chaleur à vous en nouer la gorge.
J'aime cette course, plus que toute autre. J'en ai pourtant couru des centaines, à pied, en triathlon. Mais les choses les plus intenses, les plus belles, les plus dures aussi, elles sont là-bas, ou plutôt là-haut, quelque part entre Millau, le Rozier et Sainte-Afrique. Je vais y revenir, c'est sûr. Ceux qui ont lancé cette épreuve, ceux qui la portent aujourd'hui ne se doutent peut-être pas de l'engouement qu'elle suscite, de ce bonheur qu'elle procure. Alors, je n'aurai sûrement jamais l'occasion de le leur dire, à tous ces organisateurs, ces bénévoles, aux Cottereau, Vidal et Brefuel, merci, merci et merci. Voilà, c'est bête, ils ne le liront sûrement pas, mais merci pour tout.
Millau, présentation & parcours
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- Créé le jeudi 1 août 2013 08:16
- Écrit par Vincent Toumazou
Les 100km de Millau, quel beau sujet de dissertation !... Son parcours ? Un paradis ou un enfer, c’est selon. Onze participations m’ont offert une palette contrastée des différents endroits. Mais oui, je connais bien ce parcours découvert en 1981 en suivant mon père à vélo. Cinq ans plus tard, j’ai à peine dix-huit ans et c’est ma première participation, douze heures de souvenirs fabuleux.
C’est peu de dire que j’aime cette course. Je l'aime terriblement, avec passion, émotion et respect. Respect pour tout, autant pour les gens qui font de cette course une fête que pour les paysages. Ces 100km ne sont pas une course, c'est MILLAU. Ça ne se raconte pas, ça se vit de ton son être, de ton son corps, de toute sa tête, de tout son cœur. Un monument, la doyenne des courses de ce format en France.